Quand nous avons conclu notre congrès très réussi de l’an dernier, à Québec, nous croyions que nous nous retrouverions en octobre de cette année à Vancouver, où devait se tenir notre cinquante-troisième congrès annuel, dans le campus du centre-ville de l’Université Simon Fraser. Ce serait un euphémisme de dire que les choses ont beaucoup changé depuis. Tout de suite après la déclaration de la pandémie de COVID-19 au Canada, beaucoup d’organisations se sont vues obligées d’annuler leurs rencontres annuelles. Par chance, le congrès de l’AAUC se tient à l’automne, ce qui nous a donné du temps pour réfléchir au plan d’action qui serait le meilleur pour notre organisation et pour nos membres. Après de nombreuses discussions en mars et en avril, le CA de l’AAUC a décidé d’aller de l’avant avec son congrès en ligne, organisé par l’Université Simon Fraser.
La réaction de nos membres à ce congrès virtuel a été positive et enthousiaste. Plus de soixante séances se tiendront pendant trois jours, et elles comprendront deux séances plénières, la première avec Charmaine Nelson et la seconde avec Stan Douglas. Je remercie les organisatrices du congrès, Claudette Lauzon (SFU) et Erin Silver (UBC), pour tout le travail qu’elles ont réalisé afin que ce congrès puisse avoir lieu, malgré les circonstances inhabituelles et difficiles.
Je tiens également à mentionner qu’après notre atelier de réflexion de l’an dernier à Québec, le CA a poursuivi ses efforts de planification stratégique dans la dernière année. Des groupes séparés se sont régulièrement réunis pour préparer des propositions portant sur les trois priorités stratégiques qui sont ressorties de l’atelier : des communications efficaces avec les membres; une structure de gouvernance qui reflète la diversité de nos membres; et la diversification des sources de financement pour soutenir nos priorités stratégiques. En consultation avec nos membres, nous espérons pouvoir commencer à prendre des mesures précises afin de mettre en œuvre les recommandations au cours de l’année qui vient.
Je remercie spécialement Fran Pauzé, l’administratrice de l’AAUC, pour l’aide et le soutien qu’elle fournit aux membres du CA de l’AAUC et à l’organisation plus généralement. Je remercie aussi pour leur contribution les membres du CA dont le mandat se termine. En particulier, c’est avec beaucoup de gratitude et non sans regret que je remercie Charles Reeve, actuellement trésorier de l’AAUC, qui quitte le CA après de nombreuses années de service à occuper différents rôles, dont un mandat à titre de président.
Je sais que cette année a été difficile et étrange pour nous tous. Les effets de la pandémie sur les systèmes d’enseignement postsecondaire ont été sévères. La pandémie a également exacerbé les crises politiques et sociales sous-jacentes auxquelles nous sommes confrontés, au Canada comme à l’échelle planétaire. Dans ce contexte, et d’une modeste manière, j’espère que le congrès de cette année constituera un espace précieux où nous pourrons partager nos pratiques, apprendre et entrer en relation les uns avec les autres, tant professionnellement que personnellement.
Enfin, j’espère sincèrement que nous pourrons nous revoir en personne au Banff Centre en 2021, pour le cinquante-quatrième congrès de l’AAUC.
Cordialement,
Benedict Fullalove
Associate Professor and Chair, School of Critical + Creative Studies, Alberta University of the Arts